PREMIER SCENARIO

Rangeant mon arme d'une main et levant l'autre, je m'adresse aux policiers :


Avec cette victime dans la cabane et avec l'etat de notre ami, il nous fallait etre sur le defensive. Je range ceci tout de suite... j'etais entrain de le faire quand j'ai realise que vous etiez les secours.

Voici la carte qui nous a permis de retrouver notre chemin et sur laquelle je vais vous montrer l'emplacement de la cabane. Vu son etat, je doute qu'il bouge beaucoup cette nuit.

En tout cas, Deb', en tant que medecin, pourra donner des informations cruciales a l'hopital. Quant a nous, nous souhaitons accompagner Deb et notre ami pour nous assurer qu'il sera rapidement sur pieds. Nous pourrons d'ailleurs faire notre deposition a l'hopital.


Ce faisant, je montre la carte en indiquant le lieu de la cabane.

Désolé du retard... Quel semaine... Ouf...

Jet de dés derrière l’écran du meneur de jeu (jet de réaction).

- Veuillez lâcher complètement vos armes et vous en éloigner, dit le premier policier d'un ton autoritaire.
- On comprend que vous ayez besoin de vous défendre, ajoute son collègue, comme pour calmer le jeu, mais là, il est quand même question d'un cadavre, donc d'un meurtre potentiel... Tout se passera bien si vous coopérez. Faites deux pas en arrière s'il vous plait.

Malgré l'éclairage partiel des lampes torches, vous voyez que leurs mains sont maintenant crispées sur leurs pistolets, même s'ils ne les dégainent pas encore. Ils sont visiblement prêts à s'en servir...

Que faites-vous ?

N'etant pas sur de ce que chacun detient

(n'hesites pas, @Gollum, a confirmer si pour toi : Deb a le pisolet chargé de Ed, si Carl a une carabine chargée, si mon pistolet est chargé),

je pose mon arme de maniere visible et esquisse les pas en arriere, tout en observant le comportement de Deb' et de Carl'. Je suis en effet pret a reccuperer mon arme si mes amis me donnent un contre-ordre.

Et m'adressant aux policiers, je dis :

Voila c'est fait

N'ayant pas saisi le fusil, je ne sais pas si nos visiteurs l'ont aperçu sur la civière. Dans le doute, je fait un pas en arrière, conforté dans ma démarche par l'action similaire de Tom.

Vous savez, le cadavre de la cabane ne bougera pas, alors que notre ami ici a besoin de soins, prenez-lz en charge et laissez-nous l'accompagner s'il vous plait...

Je pose également mon arme au sol et fait un pas en arrière

Jets de dés derrière l'écran du meneur de jeu...

Tandis que l'un des policiers vous surveille attentivement tous les trois, toujours la main posée sur son revolver et prêt à dégainer en cas de besoin, le deuxième avance pour venir prendre vos armes une par une, en commençant par le fusil (qu'il avait donc repéré)...

Faites-vous quelque chose pour l'en empêcher ?

pas pour ma part

Deb' connaissant mieux que moi ce genre d'energumene et les procedures policieres qui semblent etre respectees a la lettre, je suis les faits et gestes de notre amie et adopte son comportement.

Jet de dés derrière l'écran du meneur de jeu...

Une fois que le policier à ramassé vos trois armes, son collègue se décrispe... Sa main est toujours posée sur son revolver, au cas où, mais elle est maintenant beaucoup plus relâchée.

Il prend alors la parole.

- Bon, je vous propose la chose suivante : Madame, vous accompagnez les ambulanciers pour vous occuper de votre ami inconscient, remplir les papiers à l'hôpital, etc. Et vous, messieurs, vous nous devancez sur le chemin pour nous montrer où se trouve le cadavre exactement... Est-ce que ça vous convient ?

Que dites ou faites vous ?

"Calme toi, ces messieurs ne font que leur travail."

Dis je à mon ami un peu sanguin

"Veuillez l'excuser messieurs les agents, il n'est pas si tendu que ça d'habitude, mais nous avons passé une après midi et un début de soirée relativement peu agréable. Je veux bien vous accompagner pendant que mes amis se chargent des papiers et de l'accompagnement de notre ami blessé à l'hopital"

Je ne fais rien, j'attend que les flics prennent une décision, tout en attendant l'intervention des ambulanciers qu'ils ont mentionnés.

Désolé pour le retard, j'étais cloué au lit avec de la fièvre...

- Vous êtes assermentée ? demande alors l'un des policier à Deborah.

... Je suppose que Deborah leur explique qu'elle est médecin légiste, voire leur montre sa carte professionnelle...

- Ah, d'accord. Bon... Puisque vous êtes de la maison, aucun problème. On va faire comme vous le souhaitez... On vous suit Madame et ces messieurs peuvent partir avec les ambulanciers...

Nous arrivons à la fin de l'histoire... Dites-moi grosso-modo ce que vous comptez faire maintenant que vous avez acquis la confiance des policiers, pour que je puisse faire la conclusion... Pas besoin d'entrer dans le détail... Précisez-moi simplement si vous dites toute la vérité (notamment concernant la guêpe), si vous montrez la tête de l'animal à l’hôpital, ou si vous préférez cacher ces informations le plus possible...

Je pense qu'il est inutile de cacher quoique ce soit, notamment la tête de la guêpe, puisque de toutes façons les cops vont trouver le corps de la guêpe et qu'en plus, ça pourrait aider les toubibs pour lui administrer le bon traitement.
De plus, si on la cache et qu'on nie l'histoire de la guêpe géante, d'une part on passera pour des imbéciles quand ils trouveront le reste de la bestiole, et d'autre part, vu la blessure d'Ed, ils risquent de nous suspecter…

En revanche, je ne sais pas si ce serait très judicieux de dire toute la vérité à nos proches… pas envie que ma gosse fasse des cauchemars...

Comme les equipes seront separees, je ne saurais pas ce que va dire Deb'.

Je regrette que ce crime dans la cabane ait ete evoquee : on aurait pu s'en tirer avec les ambulanciers seuls et mener notre enquete discretement car je suspecte que le gouvernement n'est pas etranger a cette Chose geante. Surement un laboratoire cache quelque part. Et je me mefie de ces deux flics.

Arrive a l'hopital, je remettrai l'echantillon de venin en indiquant qu'Ed a ete pique par un truc contenant ce produit. A eux de trouver le remede en esperant que cela sera faisable rapidement.

La tete de la Chose, je pensais m'en servir pour trouver un expert en insecte qui pourrait l'identifier et decouvrir si cette Chose est naturelle (mutation ou autre) ou le fait de l'homme.
L'autre raison de cette tete c'est de pouvoir prouver nos dires voire alerter l'opinion.

Pour ma part je raconte tout en détail sans omettre le moindre détail. Je fait également part de mes conclusions sur les causes de la mort du cadavre afin que la police puisse mener son enquête

Multiples jets de dés derrière l’écran du meneur de jeu…

Deborah finit par arriver avec les deux policiers à la cabane. Elle leur montre le cadavre et commence à leur donner les explications de ce qui s’est passée selon elle, en détails…

L’un d’eux l’écoute avec attention tandis que l’autre blêmit puis quitte la salle de bain pour aller vomir à l’extérieur du Bungalow…

Celui qui l’écoutait avec attention prend son talkie-walkie dès qu’elle a terminé et appelle son chef.

- On a une affaire hors du commun, mon lieutenant. Il faut que vous veniez au plus vite et que vous rameutiez le FBI. Si possible avec un entomologue… Non… Un entomologue. : un spécialiste des insectes mon lieutenant… Euh… Je préfère que vous veniez voir vous-même pourquoi. Si je vous le dis, vous allez encore penser que j’ai trop bu… Non, je ne peux pas vous passer Tom ; il est en train de vomir ses tripes dehors… On est au bungalow des gardes forestiers… Oui, celui-là… Ah, et il va falloir prévenir Madame le Maire. Et fermer la zone au public et aux journalistes… C’est très sérieux mon lieutenant, vous pensez bien que je ne me permettrais pas de vous déranger pour une simple blague à une heure aussi tardive… Ça dépasse de loin nos compétences…

L’attente est alors longue… Le flic qui a vomi a un peu récupéré et repris des couleurs… Tous deux surveillent le ciel avec angoisse, arme à la main…

- Et vous pensez qu’il peut y avoir d’autres bestioles comme ça dans le coin ? demandent-ils à Deborah.

Au bout de quatre bonnes heures une dizaine d’hommes et de femmes débarquent en uniformes. Il y a des agents du FBI, lourdement armés et protégés de gilets pare-balles, un lieutenant de police, vêtu de sa simple tenue de flic, un homme assez vieux, en blouse blanche, et une dame en habits plutôt chic.

- Oh my god ! s’écrie cette dernière en voyant la guêpe géante. Qu’est-ce que c’est que cette horreur ? … Bon, messieurs, vous avez mon total accord pour mener votre enquête comme bon vous semble. Si la ville peut vous être d’une quelconque utilité, n’hésitez pas à le faire savoir…

L’homme assez âgé s’avance vers la créature.

- Bon sang ! dit-il. On dirait une Eumenes coarctatus…
- Une quoi ? demande un des agents du FBI, visiblement le chef de la troupe.
- Une guêpe maçonne ou potière, comme vous voulez. Elle endort ses victimes et pond des œufs à l’intérieur de leur ventre. Lorsque la larve sort de l’œuf, elle la ronge de l’intérieur avant de sortir… Mais il manque la tête, il la faudrait pour pouvoir confirmer…

Pendant ce temps…

Carl et Thomas finissent par arriver à leur voiture, à côté de laquelle est garée un quatre-quatre de la police et une ambulance. Les ambulanciers y installent Edward puis foncent vers l’hôpital de Cottage Grove. Ils ont précisé juste avant de démarrer que Carl et Thomas pouvaient essayer de les suivre mais leur ont aussi indiqué l’adresse de l’hôpital, en cas où ils se perdraient de vue.

Ce dernier est assez petit. On dirait plutôt une clinique privée… Mais c’est mieux que rien…

Edward est aussitôt pris en charge par un médecin. Un black, assez âgé, avec des cheveux et une barbichette blanche que sa blouse immaculée met en relief… Il a l’air plutôt étonné quand Thomas lui tend le flacon de venin mais, en bon professionnel, l’envoie aussitôt au laboratoire pour analyse pendant qu’Edward est installé en chambre de réanimation.

Les minutes à attendre sont longues. Carl et Thomas ont tout le temps de téléphoner à leurs familles pour les rassurer… ou leur demander de venir…

Le médecin finit par revenir.

- Bon, le produit que vous nous avez donné est un sédatif extrêmement puissant. Je ne sais pas quelle bestiole a pu fabriquer ça mais rassurez-vous, ce n’était ni un serpent ni une araignée. Votre ami est hors de danger. Il va finir par se réveiller tranquillement…

Et c’est ce qu’il finit par faire, en effet, au bout d’une ou deux heures…

Petites questions…

1. Deborah parle-t-elle de la tête ?
2. Carl et Thomas en disent-ils plus au médecin ?
3. Invitez-vous vos familles à vous rejoindre à l’hôpital ?
4. Que fait Edward une fois qu’il est réveillé ?

En ce qui me concerne, j'essaye de gagner du temps pour garder le maximun d'informations sur la tete, etc jusqu'a ce que j'en sache plus sur ce qui a ete dit aux autorites qui peuvent etre dans le coup. Mes reponses dependront donc des questions precises

Eventuellement je trouve un stratageme pour garder un echantillon discret de la Chose avec des photos de la tete aussi.

Concernant ma famille je rappelle ma cherie des que je pense que les choses sont en bonnes voies et promets un retour prochain en les incitant a rester au lit. Je completerai les informations de vive voix.

Des que Ed sera reveille, je lui proposerai mon telephone avec la possibilite de joindre Deb sur son portable pour qu'on fasse tous le point.

D'après ce que dit le médecin, s'il s'agit d'un sédatif, et vu le temps qui s'est déjà écoulé depuis la piqure; j'ai bon espoir qu'Ed se réveille assez rapidement. Deb ne devrait pas non plus en avoir pour des heures.
J'en fais part à Tom, lui indiquant que le mieux serait de faire le point tous ensembles une fois rentrés à la maison.

"Mes amis ont cru bon d'arracher la tête de cette chose, pour éventuellement prouver nos dires sans doute."

Dis je aux agents du FBI ayant pris l'affaire en main.

"J'aimerais maintenant savoir si mon ami piqué est hors de danger ainsi qu'informer mes amis que l'affaire est entre de bonnes mains"

Rajoutais je inquiète pour la santé d'Edward

"De plus après une si rude journée, j'aimerais bien aller dormir. Enfin si je parviens à trouver le sommeil après cette horreur. Je n'ai pas vu d'autres Eumenes coarctactus, pourtant si ils ressemblent à leur cousin de taille plus raisonnable, une ruche doit être dans les environs. Même si pour une guêpe de cette taille les environs peuvent être larges"

Jet de discrétion pour Thomas (par défaut, Dextérité - 5) mais avec un bonus de + 5 car, pendant l'attente du réveil d'Edgar, il a tout le temps de choisir le moment ou personne ne fait attention à lui...

Thomas réussit à faire de bonnes photos de la tête de la guêpe sur son téléphone portable et à prélever l'échantillon qu'il souhaite... Juste avant qu'une infirmière ne passe près du recoin de couloir où il s'était plus ou moins bien caché et qu'il soit obligé de tout ranger à toute vitesse dans son sac...

Au téléphone, Tatiana semble rassurée lorsqu'il lui annonce que les choses sont en bonnes voies...

- Rentrez dès que vous pouvez, conclut-elle. On a hâte de vous revoir...

- D'après ce que dit le médecin, s'il s'agit d'un sédatif, dit Carl. Et vu le temps qui s'est déjà écoulé depuis la piqure, j'ai bon espoir qu'Ed se réveille assez rapidement. Deb ne devrait pas non plus en avoir pour des heures... Le mieux serait de faire le point tous ensembles une fois rentrés à la maison.

Mais les minutes passent et se transforment en demi-heures... Puis en heures... Deborah ne rentre toujours pas...

Edgar finit par se réveiller. Il est complètement vasouillard. Il a visiblement toute sa tête, puisqu'il reconnaît immédiatement Thomas et Carl, se rappelle bien avoir fait la promenade en forêt, la pluie, la recherche d'un abris et là... Mon Dieu, la bestiole ! Elle lui a sauté dessus et a enfoncé son dard dans sa poitrine.

Edgar porte alors sa main sur le bandage qui lui recouvre le torse.

- Pourvu qu'elle n'ait pas... Non! ... Je ne veux pas finir comme ce type dans la douche !

La panique semble s'emparer de son visage...

Que font Carl et Edgar pour tenter de le rassurer ?

Pendant ce temps, près de la cabane, un des agents du FBI prend la parole.

- Bon, d'accord madame. Nous vous raccompagnons. Nous en profiterons pour récupérer la tête, si vous le voulez bien.
- Et ne vous inquiétez pas, dit l'homme assez âgé tandis qu'elle passe la porte, les Eumenes coarctatus sont des guêpes solitaires. Elles ne vivent pas en ruches...

Tandis qu'il la raccompagne sur le chemin, l'agent du FBI lui dit de bien garder le silence sur cette affaire afin de ne pas effrayer la population ni, ce qui serait pire, d'attirer des badauds dans la forêt alors qu'il y a probablement encore au moins une guêpe dans les parages : le bébé qui s'est échappé du corps de la victime dans la douche...

Arrivé aux nombreux véhicules qui sont maintenant garés au bord de la route, il lui demande si elle préfère aller à l'hôpital ou directement chez elle.

Que choisit Deborah ?

Je promets solennellement de garder le silence sur cette histoire et je demande à ce que l'on me dépose dans le logement que l'on a loué pour l'occasion, pensant que tout le monde y est déjà.

Je tente d'attraper le médecin ou l'infirmière qui s'est occupé d'Ed, pour savoir les examens qui ont été pratiqué, et s'il est totalement sortie d'affaire, particulièrement s'ils ont vérifié qu'aucun parasite n'avait élu domicile dans son abdomen...